Folie passagère
Certains professeurs étant absent, Mr Max nous donne quartier libre, ce mercredi après-midi.
Il fait beau, c'est l'été, je me laisse tenter par une petite balade dans les bois. Après un petit moment, le soleil étant particulièrement généreux cette année, je me dis qu’il fait suffisamment chaud pour me départir des vêtements que j’avais mis pour cette balade. Ma tenue mieux adaptée au climat, me voici reparti
Je poursuis ainsi ma balade quand soudain, le chemin débouche sur un champ d’orties qui ne laisse d’autre possibilité pour continuer que de le traverser. Qu’à cela ne tienne, il fait trop beau pour se laisser arrêter par si peu. Je décide donc de me lancer à l’assaut de ce champ.
Au plaisir du soleil sur la peau, voilà maintenant que se joint la douce caresse des orties. Je sens les picotements m’envahir et je ne résiste pas à la tentation de m’agenouiller dans ce superbe écrin de verdure pour mieux en profiter. Malheureusement, les bonnes choses ont une fin
et je quitte ce champ d’orties, l’esprit et le corps encore marqués de son souvenir.
Je marche beaucoup .
Me laissant guider par le plaisir d’être nue au milieu des bois, profitant du soleil et des sensations accumulées lors de la traversée du champ d’orties, je décide alors de faire une halte pour me reposer sur un tronc d’arbre couché sur le chemin.
Pour rendre mon « siège » plus confortable, je le recouvre de quelques feuilles. Et je m’assois. Pour finalement me coucher pour récupérer des
fatigues de la balade et mieux profiter du confort de mon arbre. Cela n’arrange pas l’état de mes fesses qui avaient pourtant déjà été soumies à un rude traitement lors de la traversée du champ d'orties
Mais comment résister à cette merveilleuse sensation où la souffrance et le plaisir ne font plus qu’un ou plus exactement plus qu’un….plaisir!