En Feceland

30 avril 2016

L'histoire se passe quelque part en Fecelande, petit pays de l'imaginaire. Les punitions sont exclusivement corporelles et les fesseurs ont plein d'idées saugrenues pour les infliger aux chipies.

Ce jours là, alors que j'étais allongée sous un arbre, je m’endormis. Je fus réveillée par des bruits bizarres. J'ouvris bien grands les yeux, et que vis-je à quelques mètres de moi ? Deux licornes qui mangeaient des chocolats ! Je n'en croyais pas mes yeux ! Je voulus voir où elles avaient trouvé le chocolat.: je m'approchai d'elles en rampant afin de ne pas les faire fuir. Soudain elles disparurent de mes yeux. Ne les voyant plus je me levai et commençai à les chercher . Je grimpai à l'arbre, je grimpai le plus haut possible. De la haut la vue était superbe. Les arbres entouraient un immense espace où se trouvaient des montgolfières. Certaines prêtes à décoller, d'autres attendant qu'on les monte. Je redescendis de l'arbre ; quelque chose brillait à mes pieds, je le ramassai, c'était un papier d'aluminium, il sentait bon le chocolat. Je n'en croyais pas mes yeux. Comment du papier

aluminium pouvait-il se retrouver par terre ? Et tout autour, des papiers d’emballage de plaque de chocolat… Combien de tablettes ces licornes avaient-elles englouties ? Ce spectacle était d’autant plus étonnant que dans ce pays, la propreté régnait !

Je vis alors surgir un homme dans une tenue de garde champêtre, qui me fit signe de le suivre. Il me conduisit dans une montgolfière, aux couleurs rouge camaïeux où se tenait un homme au regard sévère.

« Vol de chocolat et dégradation de l’environnement ! Votre compte est bon, mademoiselle !

- Mais ce n’est pas moi ! Je vous jure ! Ce sont les licornes ! »

Le garde-champêtre regarda l’homme sévère d’un air entendu .Celui-ci me demanda alors mon nom et mon âge.

« Pourquoi voulez vous savoir mon âge ?

Répondez, sans poser de question ! me dit il sur un ton à faire peur aux licornes . Pour votre punition, vous ramasserez, et compterez les papiers.

Le ton était si autoritaire que je me mis immédiatement à la tâche.

Lorsque je lui rapportai la trentaine de papiers, le chef me fis monter dans la montgolfière. Pendant que les subalternes s’occupaient de la faire décoller, le chef plaça mes mains sur la nacelle, souleva ma jupe, l'attacha au chemisier avec une pince, baissa ma culotte et me fessa. C'est alors que je compris pourquoi il m’avait demandé mon âge. Je reçus autant de coups que d’années plus le nombre de papiers que j'avais ramassés.

Posté par sourillante à 11:36 - Commentaires […] - Permalien [#]

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